Dès notre plus jeune âge, nous apprenons. Cela démarre par le développement psycho-moteur, puis l’apprentissage du langage et enfin de la marche jusqu’aux jeux. Le tout-petit est en éveil permanent. Ainsi, les neurones de notre cerveau se connectent et la création de ces connexions se poursuit tout au long de notre vie.
Demandons-nous ce qu’il se passe réellement dans cet organe si complexe qu’est notre cerveau, et surtout comment connaître son cerveau pour mieux apprendre.
Avant d’ouvrir le sujet, je vous propose une lecture issue de recherches scientifiques.
L’image de l’apprenant dans la forêt vierge
J’aime beaucoup cette image de l’apprenant qui avance dans une forêt vierge pour la première fois. Dans le cadre d’une formation, c’est une découverte pour l’apprenant qui doit faire un effort pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Plus il va emprunter le même sentier, mieux il va le mémoriser. Moins il va emprunter le même sentier (et donc laisser la végétation prendre ses droits) et aller vers d’autres sentiers, plus il sera confronté au risque de l’oubli.
C’est exactement ce qu’il se passe en termes d’apprentissage. C’est par la répétition que nous assimilons les concepts et informations. Le meilleur exemple est l’apprentissage des savoirs de base à l’école, notamment en classe de CP, le maître ou la maîtresse va faire des séances identiques et plutôt brèves de 15 à 30 minutes, une fois le matin et une fois l’après-midi. Cela va renforcer les connexions ! Elles se feront plus rapidement.
Répétons, répétons, répétons.
Pensons également au sportif ou à l’acteur. Son travail premier est de répéter la même chose – encore et encore – jusqu’à atteindre la perfection. L’entraînement mène au succès.
Le rôle du formateur
Côté formateur, cela est tout aussi riche d’enseignement. En connaissant les mécanismes de l’apprentissage et donc le fonctionnement de son cerveau, il atteindra plus facilement son but.
Prenons le cas d’un apprenant qui persiste dans son erreur car son schéma neuronal est si ancré qu’il est difficile de le modifier. Par exemple, et nous l’avons tous vécu lors d’un échange entre 2 personnes qui sont en désaccord sur une évidence, la croyance est trop forte pour être modifiée.
Le formateur a alors un double rôle. Dans un premier temps, il proposera à l’apprenant une autre vision du sujet en question. Puis, après validation de ce dernier, le formateur développera son idée en favorisant la répétition par différents biais cognitifs.
Parfois, nous rencontrons des difficultés de compréhension et pouvons nous sentir en situation de faiblesse. Rassurez-vous, il n’y a pas à se sentir mal à l’aise. Nos connexions ne sont pas suffisamment établies (ça m’arrive encore sur certains sujets ;-)). L’apprentissage répétée permet la compréhension de l’information.
Répétons, innovons, répétons, innovons, répétons.
Les techniques pédagogiques
Chez Move Z’y, nous sommes persuadés que l’apprenant doit être acteur de son apprentissage. Pour plus de détails, je vous invite à lire mon article sur la pédagogie active et le nouveau rôle de l’apprenant dans un contexte professionnel.
Vous l’aurez compris : la répétition est fondamentale dans le processus d’apprentissage. Le vrai secret de notre cerveau est d’apprendre plusieurs fois une même chose. Comme le disait Picasso, la peinture c’est comme le chinois, ça s’apprend. Et comme le dit Move Z’y, connais ton cerveau pour mieux apprendre.
Il est également fondamental d’inciter son cerveau à revoir à des moments différents l’information apprise et à la questionner. Lorsqu’on apprend par exemple un concept ou une théorie, il faut le/la triturer dans tous les sens. L’information est alors mieux digérée et gérée par le cerveau. Chez Move Z’y, nous pratiquons l’évaluation à chaud, et à froid et rien de tel que l’expérimentation et la mise en situation pour marquer les esprits.
Alors, on y va dans cette forêt vierge ?
